Tenosynovite De DeQuervain

Une définition s’impose!

Une tenosynovite de DeQuervain est une douleur au poignet près du pouce qui n’est pas nécessairement la conséquence d’un effort important ou un traumatisme. On retrouve souvent ce type de condition après des mouvements répétés. La douleur apparaît surtout lors des soulèvements de charges ou même lors d’une poignée de main. Une impression de blocage du pouce peut aussi se faire sentir.

Comment cette condition survient-elle?

Il s’agit d’une irritation des tendons du pouce, soit le court extenseur et long abducteur du pouce. Une gaine fibreuse enveloppe ces 2 tendons laissant peu d’espace entre eux et favorisant davantage de frottement.  Cette condition est le résultat de micro-traumatismes répétés au niveau du pouce dans des circonstances de travail de bureau ou de travail manuel avec minutie.

Quels sont les symptômes de cette condition?

Est-ce que je peux passer des tests pour « officialiser » mon diagnostic?

La radiographie traditionnelle se montre en général inutile car les tendons auront une apparence normale. Une échographie pourrait confirmer une inflammation des tendons en question, mais est non essentielle pour une prise en charge.

Comment traiter cette condition?

Il arrive que des guérisons spontanées surviennent, dans des délais de 6 à 18 mois. Toutefois cela implique généralement des douleurs intenses, causant beaucoup d’incapacités, voire l’arrêt des activités professionnelles et quotidiennes.

La première étape est l’arrêt de l’activité en cause. La prise d’anti-inflammatoire et l’application de glace peuvent être pertinentes pour diminuer l’inflammation. Un repos partiel ou complet peut être nécessaire. L’utilisation d’une attelle semble une alternative intéressante permettant de poursuivre certaines activités sans irriter le pouce.

Les traitements conservateurs en physiothérapie permettent une accélération de la guérison et diminuent aussi les risques de compensations, récidives et de séquelles à long terme.  Les traitements traditionnels en physiothérapie se listent comme suit :

Dans la majorité des cas, la chirurgie n’est même pas envisagée. Mais pour des cas persistants, l’infiltration locale de cortisone est parfois recommandée en combinaison avec les traitements en physiothérapie.

IMPRIMER ENVOYER PAR COURRIEL